D’après des sources interne au gouvernement, Frédérique Vidal aurait déclaré « Parcoursup n’est pas fait pour gérer les 887 681 candidats qui ont émis près de 7 millions de vœux, nous n’avions pas anticipé ce problème assez sérieusement » confirmant ainsi les inquiétudes de la première coordination nationale du 27 janvier 2018. Elle aurait ajouté « nous allons confier le problème à des experts du domaine de l’intelligence artificielle pour résoudre ce problème rapidement et tenir nos promesses aux futurs bacheliers le 22 mai 2018, jour des résultats ».
Plusieurs pistes sont explorées mais celle qui retient l’attention de la ministre semble être la mise en place d’un assistant virtuel spécialisé. Sans confirmer, mais sans infirmer non plus, Cedric V., un député visiblement proche du gouvernement travaillerait déjà à la création d’un algorithme permettant de prévoir le taux de réussite à l’université et la filière la plus adaptée pour un élève donné. « Nous allons gâcher inutilement des moyens en rémunérant des enseignants pour lire des lettres de motivations alors que l’intelligence artificielle est maintenant suffisamment développée pour gérer ce type de problème trivial » Cedric V.
Le gouvernement explorerait donc déjà des possibilités de mettre en place un nouveau système de sélection anticipé à partir d’assistants virtuels, capables de mener une multitude de conversations simultanément et d’évaluer chaque candidat en lui attribuant une note au millième de point près.
Le gouvernement envisage déjà de mettre en place ce type de sélection automatique pour le recrutement des futurs enseignants-chercheurs à l’université. « N’importe quel doctorant en informatique saurait faire ça. Contrairement à Parcoursup, il y a beaucoup moins de candidats à gérer ! » Cedric V.
Sous couvert d’anonymat, les premières réactions syndicales ne se sont pas fait attendre. « Pourquoi pas sélectionner en fin de maternelle tant qu’on y est ! Sous couvert d’économie, ce gouvernement est près à toutes les audaces. Nous appelons d’ores et déjà tous les assistants virtuels à rejoindre les prochaines manifestations ! ». L’ASNU se dit prête à accompagner cette réforme mais prévient sur les risques d’un manque de moyen : « Il faudra garantir une capacité de calcul suffisante par l’investissement dans de nouveaux serveurs pour éviter la surchauffe du parc existant ! ». Les lycéens ne sont pas en reste : Une petite vidéo contre la sélection.
Ultime provocation ou simple réforme de bon sens, l’avenir le dira…