La ministre, et même le président de la République, disent vouloir réduire l’opposition à la réforme à des groupuscules d’extrême gauche qu’ils qualifient de violents ou qu’ils infantilisent ! Ils n’hésitent pas à renvoyer dos à dos les opposant.e.s à la loi et les milices d’extrême droite, résumant nos mobilisations à des rixes entre extrémistes, emboîtant ainsi le pas au directeur de l’UFR de droit de Montpellier ! Cette caricature est honteuse et inacceptable.
Maintenant que nous sommes confronté.e.s au tri des dossiers, la mobilisation s’amplifie. Actuellement, plus de 40 établissements sont mobilisés sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin, et 10 à 14 sont soit bloqués soit occupés.
Facs en Luttes : la carte est pleine
Conformément à l’appel du bureau national du SNESUP-FSU du 27 avril, plus de 120 départements et UFR ainsi que 4 universités se sont engagés à ne pas trier les dossiers des lycéen.ne.s et à répondre OUI à tous les vœux des bacheliers et des bachelières, sans les renvoyer sur une liste d’attente.
Il est urgent que la loi soit abrogée et que la plate-forme d’affectation laisse ouverte l’inscription à l’université.
Pour l’obtenir, les 19 avril, 1er , 3 et 22 mai, soyons dans l’action !
SNESUP-FSU