Texte des enseignants non titulaires de l’UFR d’histoire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 11/05/2018
Extrait :
À Paris 1, on assiste à une diminution du nombre d’enseignants-chercheurs titulaires ainsi que du nombre de doctorants contractuels, à des sur services de plus en plus importants, à un accroissement du recours aux vacataires pour assurer des charges d’enseignements. Pour prendre l’exemple de l’histoire médiévale, il y avait :
En 2010-2011 41 titulaires et contractuels temps plein (7 rang A, 15 rang B, 1 PRAG, 4 ATER à temps complet et 14 moniteurs) pour 580 étudiants en L1.
En 2016-2017, il n’y avait plus que 29,5 titulaires et contractuels temps plein (5 rang A, 15 rang B dont 3 IUF – soit l’équivalent de 13 rang B temps plein, 1 PRAG, 1,5 ATER et 9 moniteurs) pour 785 étudiants en L1.
Les TD sont passés pour les mêmes années de 24 à 35 étudiants avec, par ailleurs, un recours de plus en plus systématique à des vacataires. Pour les fondamentales en histoire en L1 et L2, les TD assurés par des vacataires représentent l’équivalent de 897 heures (4 postes ½ d’ATER temps plein ou de maître de conférence) Ces choix budgétaires conduisent également à un manque chronique de personnel administratif, à la fermeture de la BIS le samedi (1er semestre 2016-2017) qui s’est transformée en ouverture sans possibilité de commander des ouvrages ce jour-là, à une augmentation des tarifs d’entrée à la BIS pour les chercheurs qui ne sont pas de nos universités. Pour les étudiants, cela se traduit par des TD de plus en plus chargés, un manque de place dans nos bibliothèques, un nombre de manuels de base trop peu importants rapportés au nombre d’étudiants.
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