Enseignant-es vacataires du supérieur : la CJC appelle la ministre F. Vidal à passer de l’instrumentalisation aux actes
Dans un contexte de mobilisation sociale dans les universités, la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal a récemment justifié la dissolution des conseils centraux de l’université Toulouse-Jean-Jaurès par le fait que « les vacataires n’étaient plus payés ». Si la Confédération des Jeunes Chercheurs se satisfait de voir que les conditions de travail des enseignant-es vacataires de l’enseignement supérieur préoccupent la ministre, elle l’appelle à ne pas en faire un alibi dans sa gestion de la mobilisation en cours et à passer aux actes. Alors que la CJC a entamé depuis plusieurs mois des discussions avec le cabinet de Madame Vidal sur la question de la précarité chez les jeunes chercheur-es, dont une part importante travaillent comme vacataires, avec des propositions précises concernant la situation de ces dernier-es, elle déplore l’instrumentalisation qui est faite aujourd’hui de leur conditions de travail indignes, sans protection sociale ni salaire mensuel. Nous attendons des actes en faveur de la situation des jeunes chercheur-es vacataires, et réclamons le paiement des heures d’enseignement annulées en raison des fermetures d’établissements, au même titre que leurs collègues contractuels ou titulaires.