Sept universités et une école d’ingénieurs sont dans une situation « très dégradée », avec un risque d’insoutenabilité à court ou moyen terme, selon le MESRI : il s’agit de Grenoble Alpes, Lille, Limoges, Orléans, Pau, Toulouse-III, l’UT Troyes et l’École centrale de Nantes. Deux universités (Paris-I et Rennes-I) et l’école CentraleSupélec sont quant à elles dans une situation « dégradée ».
Ces données, encore provisoires (1), sont rendues publiques par la Cour des comptes, dans sa note sur l’exécution budgétaire 2017 de la Mires. Reims et Bretagne-Sud sont sorties de la liste par rapport à 2016. Grenoble-Alpes est passé du niveau 2 (« dégradé ») au niveau 1 (« très dégradé »). Lille et l’UTT font leur apparition dans la liste du niveau 1 et Rennes-I dans celle du niveau 2. La Cour demande en outre que les niveaux de fonds de roulement des universités soient transmis à la direction du Budget.
Transmission des niveaux des fonds de roulement. La rue Cambon ajoute, comme l’an passé, qu’elle regrette que les rectorats refusent de transmettre à la direction du Budget les niveaux de fonds de roulement des universités, sur injonction du MESRI. « Il est contraire aux principes d’une saine gestion budgétaire que des informations relatives à la situation financière d’opérateurs de l’État soient ainsi retenues sur le fondement d’une instruction donnée par le seul responsable de programme et que l’information financière ne circule pas correctement entre les opérateurs et les différentes tutelles ».
Les brèves de Paris 1 