Le 5 décembre et après
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Partout dans le monde, les Etats sont sommés de répondre aux injonctions des puissances économiques pour accélérer le démantèlement des droits sociaux et des services publics, la précarisation du travail, la dérégulation, la réduction des salaires au profit des actionnaires. Aucun secteur n’est épargné. L’université, l’école et la recherche, l’hôpital, la poste, l’énergie, les transports : tous les services publics sont attaqués. L’actuelle «réforme» des retraites du gouvernement Macron plafonne la valeur totale des pensions à 14% du PIB en diminuant la part perçue par chaque retraité·e. Ce faisant, elle détruit la solidarité intergénérationnelle et favorise le recours individuel aux retraites complémentaires dépendantes de fonds spéculatifs privés, étape supplémentaire vers un système de retraite par capitalisation.