NON, NOUS NE FERONS PAS LA RENTREE COMME SI DE RIEN N’ETAIT !

NON, NOUS NE FERONS PAS LA RENTREE COMME SI DE RIEN N’ETAIT !, UFR d’histoire de l’université Paris 1 Panthéon-sorbonne, 21/01/2020

* Parce que le mouvement de contestation de la transformation systémique des retraites, d’une ampleur inédite, nous concerne tous
* Parce que la LPPR (Loi de programmation pluriannuelle de la recherche) ne propose d’autre solution aux difficultés de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche que le développement de la précarité et la compétition de tous contre tous pour l’attribution de
financements sur projets
* Parce que nous le devons à nos étudiants et à leur futur, menacé, entre autres, par la diminution du nombre de postes, la précarité et une énième réforme de la formation des enseignants

Nous ne reprendrons pas en faisant mine d’ignorer l’importance des luttes actuelles et le mépris du gouvernement. Nous utiliserons la première semaine de cours de manière alternative afin d’informer nos étudiants des enjeux des réformes en cours et sur les causes du mouvement qui se déploie actuellement.
Nous nous mobiliserons en appelant et participant à des actions symboliques propres à l’université. Nous ferons grève et manifesterons en nombre le 24 janvier. Nous nous réunirons pour trouver les moyens d’amplifier une mobilisation aussi nécessaire qu’urgente, notamment en rejoignant les secteurs en lutte et en particulier les services publics menacés par la logique gouvernementale à l’œuvre.

Ce texte a été signé par 54 historiens enseignant dans l’UFR d’histoire de l’université Paris 1 Panthéon-sorbonne. Il décline différentes manières de se mobiliser sur le modèle de ce qui se passe depuis la rentrée du 20 janvier dans de nombreuses autres UFR de notre université (et dans de nombreuses autres universités).