Réaction à la diffusion, le vendredi 15 février 2020 d’un communiqué du bureau de la SAES concernant la question de la certification, dans le cadre de la mise en place du dernier arrêté « licence » du 30 juillet 2018. (extrait)
Il ne s’agit pas d’exclure le CLES mais de le présenter comme une option envisageable parmi d’autres dont certaines, comme les certificats de compétences en langues de spécialité intégrés aux modalités de contrôle des connaissances ou l’accréditation de formations en langues de spécialité, méritent l’attention de la communauté des enseignants de langues du supérieur ainsi que celle de notre Ministère.
Nous souhaitons donc contribuer activement au débat au sein de la SAES sur la base des propositions suivantes :
- L’utilisation à grande échelle d’entreprises privées pour attester des compétences en langue représente un danger pour l’autonomie intellectuelle des universités ;
- La mise en place d’une certification unique à grande échelle compromet l’équilibre financier des universités car elle concerne la très grande majorité des inscrits ;
- La compétence en langue ne saurait être mesurée sur la base d’une certification unique ;
- La mesure de la compétence en langue ne saurait être effectuée au détriment du plurilinguisme ;
- Amener la SAES à soutenir le développement d’outils variés d’attestation des compétences valorisant les formations en langues propres au domaine de spécialisation des étudiants et orientées vers leur entrée dans le monde professionnel.