GUD, Cocarde à Paris 1 : faisons reculer l’extrême droite de nos rues, de nos têtes et de nos facs !

Communiqué Sud-education : GUD, Cocarde à Paris 1 : faisons reculer l’extrême droite de nos rues, de nos têtes et de nos facs !, 09/02/2024

Pour célébrer les 90 ans des émeutes fascistes du 6 février 1934, plusieurs organisations d’extrême droite, comme la Cocarde, voire néo-nazie comme le Groupe Union Défense, ont diffusé leur propagande, au sein ou devant des centres universitaires de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Jeudi 8 février matin, c’est près des centres Panthéon et Sorbonne que la Cocarde a tracté. A l’occasion des élections du CROUS, cette organisation créée en 2015, entend faire une percée significative. Rappelons qu’elle est organiquement liée à deux organisations suprémacistes violentes : l’Action française et Génération Identitaire.

Ce même jour, peu après 18h, c’est devant les locaux du centre Cassin qu’un groupe d’une dizaine d’individus cagoulés appartenant au Groupe Union Défense (GUD) ont diffusé un flyer marqué d’une croix celtique et appelant à « reprendre [leurs] facs ». En octobre 2023, ce même groupe, qui se définit comme « nationaliste révolutionnaire », avait déjà sévi devant le centre Pierre Mendès-France, avant de s’en faire chasser par une mobilisation des étudiants.es et des agent.es. Au printemps dernier, un groupe apparenté au GUD et armé de barres de fer avait pavané dans le quartier latin en signant WAFFEN ASSAS sur les murs de l’université. Parallèlement, plusieurs croix gammées, tags antisémites et/ou islamophobes ont pu être repérés dans les sanitaires de différents centres de l’université Paris 1.

Malgré ces faits répétés qui ont été signalés, l’extrême droite gagne du terrain à l’université Paris 1 dans l’indifférence générale, à commencer par celle de la présidence qui se gargarise pourtant de veiller à la « sûreté » et à la « sécurité » des usager.es. Le silence de la présidence comme du prétendu référent « racisme/antisémitisme » de l’université montre que ne sont pas pris au sérieux les risques réels – de « ratonnades », de violences – que représente la montée des organisations racistes et fascistes.

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